Plan de sauvegarde du secteur associatif et d’éducation populaire
Actuellement c’est l’ensemble de l’économie qui est en tension. Mais à travers le communiqué du CRAJEP Pays de la Loire du 17 Mars 2020, repris entre autres par les CEMÉA, des propositions concrètes sont faites pour sortir de cette crise en se centrant autour de 3 leviers :
- Pour les collectivités, État, institutions maintenir les financements obtenus sur 2020 (subvention, appel à projets, marché public) même si une partie des actions est reportée ou annulée.
- Créer localement des fonds de soutien aux associations. Il convient de conditionner ces aides à une logique d’équilibre (l’aide ne doit arriver qu’aux structures déficitaires)
- Au niveau de l’État la proposition est de reporter le SNU et de réaffecter cette somme (30 M€ auquel pourrait s’ajouter les crédits non consommés sur le service civique dans cette période de confinement) à un fond de soutien.
Proposition simple, basique. Elle permet de ne pas faire de surcoût pour l’État. Elle doit permettre d’obtenir une majorité en termes de soutien au niveau de l’éducation populaire avec plusieurs signatures nationales ou régionales qui affluent : CEMÉA, ANACEJ, UFCV, GFEN, CNEA, CRIJ, Fédération Régionale des MJC, Foyers Ruraux, Unis Cités, Urajh, PEP, Planning Familial, LDH…
La tribune avec l’appui de Philippe Meirieu a été publiée le 23 Mai dans « Libération » D’autres mobilisations sont envisagées.
Alors relayons cette tribune, cet appel à la mise en œuvre d’un plan de sauvegarde des associations d’éducation populaire.