Proposer aujourd’hui une telle formation c’est inscrire le niveau V (3 dans la nouvelle nomenclature) dans une conception spécifique du métier et donc de la formation.
L’animateur (ou l’animatrice) participe à la vie de la structure et l’ensemble des actions proposées sur des temps périscolaires ou extrascolaires s’inscrivent dans le projet de celle-ci. Le ou la professionnel-le anime des temps de vie quotidienne des groupes ; conçoit des activité en direction d’un groupe. L’animateur fait vivre des temps d’activité et est autonome dans les temps d’encadrement des activités qu’il anime.
En ce sens la formation CPJEPS contrairement au BPJEPS ne comprend pas la direction d’ACM (qui nécessite un certain recul, une vision précise du projet pédagogique, la capacité d’encadrer et d’accompagner d’autres animateurs/trices) ni la mise en œuvre de projet d’animation (qui s’inscrit sur plusieurs mois, avec des partenaires…).
Cette formation est accessible à toute personne pouvant justifier de sa participation à la Journée d’Appel et de Préparation à la Défense et titulaire du PSC1.
Pour les Ceméa, le niveau IV reste le cœur du métier de l’animation (là où les besoins sont les plus importants et plus particulièrement dans les structures socio-éducatives) et le niveau V (maintenant 3) peut être souvent considéré comme un étape pour le niveau 4 (avec une équivalence de l’UC 4 et possiblement un allégement de l’UC1 du BPJEPS LTP).
Toutes les informations sur les formations CPJEPS à Nantes en mars 2020