Historique des bases de loisirs
Dans le monde des bases de loisirs, nombreux sont les lieux qui appuient leurs communications sur une offre dite de consommation. Que ce soit de la voile, du kayak, de l’escalade, ou du parachute ascensionnel, l’idée est d’attirer les groupes à travers des d’activités toutes plus incroyables les unes que les autres.
Il en résulte un programme de vacances préétabli, sur lequel le groupe ne pourra que peu ou pas donner son avis et des journées rythmées par les interventions extérieures.
Le rythme des interventions, les contraintes qui en découlent, ne permettent pas la mise en place d’un projet où les journées se construisent selon les envies et projets des enfants.
Les Ceméa de Pays de Loire souhaitent soutenir des alternatives à ce phénomène. En 2006, ils ont choisi de s’associer à la gestion d’une base de loisirs, en partenariat avec Anim’action et la Métairie d’Ardennes, afin de permettre à des groupes de vivre des vacances à un rythme choisi, de construire les activités en lien avec l’environnement et les envies des enfants.
Cette base de loisirs, installée dans un environnement suscitant, regorge de possibilités : sorties en kayak, observations des insectes, création de vivarium, fabrication de cabanes, participation à la traite des chèvres, fabrication de son propre fromage…
Grâce à la présence d’une personne ressource, les Ceméa accompagnent les groupes dans la découverte des richesses de l’environnement, du réseau d’agriculteurs locaux, et la mise en place d’activités (kayak, cabanes, atelier bois…). Par sa présence, et ses fonctions, cette personne rend également possible l’échange de savoirs entre équipe d’animation, et la poursuite de la formation de chaque personne présente sur le site.
En 2015 les Ceméa ont accompagné 4 bases de loisirs dans la région : la métairie des Ardennes à Sainte-Pazanne (44), la base de Pruille au camping Municipal de Pruille (49), la base de loisirs de Montoir de Bretagne (44), la base de loisirs de du Jardin de la Baronnerie a Bois de Cené (85).
Ces actions représentent 470 journées enfants (soit un remplissage moyen de 117 journées par base, sur 6 semaines d’ouverture, soit une moyenne de 19 enfants par semaine).
En 2016, les Ceméa ont poursuivi le développement de ces bases de mini-camps avec l’ouverture d’une nouvelle base de loisirs, et un doublement du nombre de journées enfants. Il a aussi été mis au travail avec d’autres organisateurs de bases de mini-camps l’élaboration d’une charte commune, et l’idée d’un réseau de diffusion commun de ces bases de loisirs a été lancée.
Pour 2017, le projet c’est poursuit sur trois sites : un en Maine-et-Loire, un en Vendée et un en Sarthe, avec des partenaires anciens et nouveaux.
Sur l’été 2017, ce sont 14 structures qui ont été accueillies au Petit Faiteau et au Jardin de la Bardonnière, sur 18 semaines de vacances, soit une quarantaine d’animateur.ices qui ont pu faire vivre des vacances en pleine nature, au rythme des envies des enfants.
Parce que les retours sont positifs, nous continuons de développer le projet, toujours dans une volonté d’améliorer l’accueil des groupes et permettre des vacances où l’on a le temps de prendre son temps.