Covid19, un mot à peine connu il y a quelques semaines, un mot à la bouche aujourd’hui de toutes les personnes, un succès dont on aimerait s’échapper.
Tout le monde s’apprête à dire : il y aura un avant, un après. Mais quel après ?
- Tous les jours, des soigant-es ont la rage et crient leur révolte contre ceux qui ont détruit le système de santé au nom des restrictions budgétaires. Est-ce l’après ce sera la reconnaissance et la nécessité d’investir dans les services publics ? Est-ce que l’on cessera de regarder les charges pour y voir des investissements, des engagements pour l’avenir ? Dans le soin, dans l’éducation…
- Est-ce que ce sera l’occasion d’échanger, d’analyser et de faire évoluer notre société qui va et qui a été trop loin dans la mondialisation, dans le productivisme… Ou recommencerons-nous jusqu’à la prochaine catastrophe ? Et dans ce débat il nous semble que l’éducation populaire a toute sa place avec les jeunes et moins jeunes !
En parallèle nous avons à gérer nos solidarités et notre quotidienneté. Dans la quotidienneté c’est sauver notre association. Il est difficile de prévoir l’impact financier pour les CEMEA Pays de la Loire car cela va dépendre aussi de la durée du confinement. Mais cela devrait se situer dans des pertes entre 400 000 et 800 000 euros. Pas une mince affaire. Nous réagissons de manières variées : chômage partiel, report de charges… Mais cela ne va pas suffire. Alors nous lançons aussi à la solidarité, un appel aux dons.
Le CORONAVIRUS ne doit pas nous tuer !
Depuis plusieurs années les associations subissent des politiques publiques qui réduisent nos moyens :
- baisse des subventions
- fin et évolution des contrats aidés
- lancement du SNU qui va absorber 80 % des financements en lien avec la jeunesse
- une bureaucratisation de notre travail : pas de simplification administrative mais plus un transfert de charges administratives de l’État, des collectivités vers les associations par l’intermédiaire
Et maintenant c’est un Virus, le COVI19 qui nous menace : arrêt des activités, reports de certaines… avec des conséquences financières importantes.
Alors pour nous aider à sortir de cette nouvelle attaque : appel à don !